La dysgraphie est un désordre de l'écriture qui affecte l'aisance, la lisibilité ou la rapidité de l'écriture.
Cette déficience engendre une anxiété qui s'aggrave lorsqu'on demande à la personne de s'appliquer.
"Dysgraphie" vient du grec DYS : difficulté et de GRAPHO : écrire. Elle est souvent à l’origine d’échec scolaire.
exemple de dysgraphie
Les différentes dysgraphies :
- Dysgraphies raides, caractérisées par la tension, la crispation : l’écriture est tendue, hypertonique et très appuyée.
- Dysgraphies molles, caractérisées par le relâchement du tracé : l’irrégularité de la dimension des lettres donne à l’ensemble du graphisme un aspect de négligence, de laisser-aller.
- Dysgraphies lentes et précises, caractérisées par l’excès de structure, une recherche paralysante de précision et une absence de mouvement et de rythme. Le graphisme est très appliqué mais cette qualité apparente est maintenue au prix d’un effort épuisant.
- Dysgraphies impulsives, caractérisées par la rapidité du geste, les heurts et le mauvais contrôle. Le graphisme perd toute structure, il est précipité et manque totalement de fermeté et d’organisation.
- Dysgraphies maladroites, caractérisées par des lettres disproportionnées, les espaces ne sont pas respectés entre les mots et les lignes ne sont pas droites.
exemple de dysgraphie raide et impulsive
Origines des dysgraphies :
- Défaut de maturité au moment de l’apprentissage,
- Mauvaise perception du schéma corporel,
- Difficultés de coordination,
- Problèmes de latéralité non ou mal résolus,
- Mauvaise tenue du stylo et une posture inadéquate,
- Difficultés autres, comme la dyslexie, les troubles du langage,
la dysorthographie, l’hyperactivité, la précocité (le geste n'est
pas aussi rapide que la pensée)...ou les troubles de la vision, - Accident altérant la motricité fine,
- Difficultés de certains gauchers : poignet « cassé », main scriptrice passant sur l’écriture….